Azafady ! No zéro /

Fanzine mensuel par et pour les résidents et expats de Sainte-Marie…
Émanation de Courant Libre 💡 ↯ ⚡

Paysage de Sainte-Marie à Madagascar, dessin de Jean-Claude Rémy

L’édito

Nous autres expats, nous vivons ici dans un autre monde… Une petite île isolée d’une autre île isolée où tout est différent : les dimensions, la langue, les coutumes, le climat, les paysages, etc.

Nous y sommes presque tous venus sans avoir, au départ, la volonté d’y faire un stop prolongé. Et puis soudain, nous avons presque tous connu, ce coup de cœur, ce désir de ne pas partir et même, si possible, d’y rester et d’y vivre.

Voilà vingt-deux ans que j’ai eu ce coup de cœur et je suis toujours là, à y traîner ma vieille carcasse et je sais que vous avez aussi reçu ce coup sur la tête, bien aidés bien sûr par une compagne jeune et jolie, un coût de vie très bas qui permet une opulence relative à des petits retraités, et un climat sans rigueur.

Ce tout petit fanzine mensuel d’une vingtaine de pages est là pour donner à tout ce petit monde tirant sur le blanc un peu plus de cohésion, et pour partager des informations et quelques sourires…

Et si ce petit magazine n’est pas gratuit, c’est que nous avons refusé de le financer par une pub encombrante qui n’a rien à voir avec ce petit bonheur quotidien de vivre à Sainte-Marie. Bienvenue à tous.

Jean-Claude Rémy

Faut-être con pour acherter ce fanzine ! - C’est vraiment moche !

Le livre des proverbes

Les dessins du mois

Mada est si pauvre que les rapports y sont forcément faussés. Un touriste y est très sollicité…

Album de Tintin, détournement : On a marché dans la merde…

Le point G n’existe pas… T’en fais pas, je continuerai à faire semblant…

L’interview d’Azafady Jean-Claude Be

L’homme du mois est Jean-Claude Rémy, qu’on appelle ici Jean-Claude « Be » (vu sa corpulence), qui vit à Sainte-Marie depuis 1993, et nous allons lui poser les questions rituelles :

Azafady : « QUAND ?
— Je suis arrivé ici en été 1993, il y a donc près de 23 ans, deux ans avant ma retraite de l’enseignement. Mon couple s’enlisait à Aix-en-Provence et je m’ennuyais auprès d’une épouse beaucoup plus jeune, en pleine ascension intellectuelle et professionnelle. Bref, ça collait sans coller et je disposais d’une année de liberté (un congé de mobilité) pour voir du pays et vivre ailleurs. »
Azafady : « Vous pensiez déjà divorcer ?
— Pas vraiment, mais c’était dans l’air du temps, ça pouvait arriver… J’aimais ma femme et mon fils, mais je m’ennuyais et la retraite qui arrivait me faisait beaucoup cogiter ! »
Azafady : « POURQUOI avoir choisi Sainte-Marie et l’île aux Nattes ?
— J’avais un pote qui venait d’y arriver : il m’a écrit une lettre démoniaque avec des photos de pirogues remplies de poisson ; ça m’a convaincu, car la chasse sous-marine était ma passion quasi unique. Je me suis donc pointé et j’ai adoré ; puis j’ai tourné environ deux fois trois mois, pour trouver mieux sur toute la côte malgache, mais n’ai rien trouvé de comparable, surtout à l’époque ; croyez-moi c’était vraiment un coin extraordinaire : il y avait moins de dix bagnoles et camions ! Et puis j’ai rencontré Tity, qui est ma compagne depuis mon installation, il y a vingt-deux ans, sur l’île Sainte-Marie… »
Azafady: « COMMENT viviez-vous ?
— En fait, j’ai été bigame jusqu’en 1997, où j’ai divorcé ; mais la bigamie (où les compagnes sont séparées par 9000 km) me convenait parfaitement… Mais bon ! Par la suite, je suis venu par séjours assez réguliers de trois mois : en ce temps-là Air Mad fonctionnait très bien et il y avait aussi des liners mauriciens réguliers vers la Réunion. Mais pas une seule fois depuis 1993 je n’ai regretté de vivre ici. Il y a le même pourcentage de taches que n’importe où ailleurs mais grosso merdo, on est vraiment bien ici. On y apprend une certaine sagesse, si on ne sombre pas dans la picole ! »
Azafady : « QUI ? Vous connaissez beaucoup de monde ?
— Plein, mais de façon épisodique et je ne suis pas un type qui sort ; je travaille finalement beaucoup et, à 76 ans, le temps presse et je ne m’éparpille pas ! Et puis la ville est désormais bruyante et surpeuplée ; pas mon truc ! »
Azafady : « OÙ vivez-vous ?
— Je suis installé sur l’île aux nattes, dans un petit hôtel les pieds dans l’eau pour routards et étudiants où on mange pas mal, et avec un confort suffisant : l’hôtel “Chez Tity”. »
Azafady : « Quels sont vos projets ?
— La chasse sous-marine, c’est terminé pour moi suite à une dilatation de l’oreillette gauche ; j’ai fait un peu trop d’apnées ! J’écris et sors un joli bouquin de temps en temps ; depuis cinq ans, j’enregistre plein de trucs et mets des clips sur Youtube… Par curiosité, allez-donc visiter ma chaîne, qui se développe régulièrement : j’ai pas loin de 60 000 visites, sans aucune pub, uniquement les liens et le partage ; il faut dire que j’ai été chanteur quatre ans à Paris, où j’ai été lauréat d’un prix de la SACEM !
Mais mes projets actuels sont à la fois limités, sages et disproportionnés : écriture, dessin et musique jusqu’à la fin ! Visitez donc ma chaine Youtube, et je crois que vous allez rire ! Pour les résidents qui ont une compagne malgache, écoutez la chanson “Elle est noire”. Vous serez peut-être surpris : on peut côtoyer des gens des années sans savoir ce qu’ils font vraiment ! Voilà, vous savez tout de moi ! Je bois ma Libertalia à votre santé ! »
Hôtel Chez Tity Hôtel Restaurant Chez Tity Bar - Ponton - Kiosques BUNGALOWS LES PIEDS DANS L’EAU BUNGALOW COLLECTIF 6 PLACES MINI-BUNGALOW 10.000 Ar ÉTUDIANTS & ROUTARDS BIENVENUS Tél: 034 04 065 80 / Email: cheztity@gmail.com Crabe de terre

Le monde du sexe

Fouilles curieuses 🔎

1
La sodomie t’attire ? Ah comme je te comprends :
Tellement mode, tellement in, dans l’air du temps ;
Tout le monde en raffole : vierges, amantes en folie,
Curés chelous, chômeurs, curieux, mères de famille.
Tu veux découvrir ça ? Sans te risquer à fond
Dans un amour violent où perdre ta raison ?
Très facile : échographie, coloscopie
T’initieront utilement et c’est gratuit…

R
La Sodomie ?
Tu te vides puis te remplis…

2
Moi-même qui te cause, j’ai expérimenté
Patient un peu curieux, mais hésitant, crispé,
Un tout premier essai, juste un doigt dans l’anus,
Le meilleur paraît-il : le plus long, le médius…
Que le docteur te met gentiment dans le râble
Dans un doigtier très doux, évidemment jetable,
De latex imbibé de gel désinfectant
Au citron vert, ou à la menthe, un lubrifiant…
R

3
Puis on te met un truc en métal dans le fion
Scanner ou caméra ou que sais-je, assez long :
C’est un peu surprenant et nouveau, au début,
Puis on se laisse aller, et même on s’habitue.
On n’en parlera pas, certes, c’est un petit plaisir
Très perso, très intime mais pas de quoi rougir !
Tu remets ton grimpant : la séance est finie :
Tu paies la secrétaire : fin de l’échographie…
R

4
Et voilà : c’est tout con, tu es un sodomite
Sans l’avouer bien sûr… Un peu, en hypocrite ;
Mais, constatant que ce péché, finalement
Autrefois pratiqué mais puni âprement,
Est désormais connu de millions de gens,
Carte vitale en main : bien portants anxieux,
Cancéreux supposés, angoissés pustuleux :
Mais tous des enculés, parlons sérieusement…
R

5
Voilà : en fait, la sodomie est peu de chose :
Un simple engin curieux enfilé dans le prose,
Qui sauvera ta vie, peut-être, par prévention :
Donc pourquoi tant de haine, de cris d’indignation ?
Juste un peu sale, hélas : découverte festive
Un peu gâchée par cette grimace restrictive,
Peu romantique, hélas ! Triste constatation :
Des traces de caca, madame, intempestives…
R

L’amour ça peut durer toujours ? - L’amour : à la rigueur, oui. Le sexe, non…

L’île de Sainte-Marie
juin 1819

Théophile Frappaz

Voyage à Madagascar
Souvenirs d’un jeune marin

« Le gouverneur ne tarda pas à me donner une nouvelle preuve de l’envie qu’il avait de m’être utile. Il projetait depuis quelque temps d’envoyer un bâtiment à Madagascar, pour porter des détachements à Sainte-Marie et à Teintingue, toucher à Tamatave, et reprendre possession du fort Dauphin. L’arrivée de ses deux goélettes, au commencement de la belle saison, le détermina à effectuer au plus tôt ses intentions. Il chargea M. Albrand, jeune professeur d’un rare mérite, de conférer au nom du gouvernement avec différents chefs madécasses, et il voulut bien me désigner pour conduire ce chargé d’affaire dans tous les lieux où sa mission aurait exigé sa présence. Je reçus en conséquence l’ordre de prendre le commandement de l’Amaranthe, goélette de six caronnades de 24, et de quarante hommes d’équipage.

Le 7 juin, tout étant disposé pour notre départ, M. Albrand s’embarqua avec MM. Schneider, ingénieur-géographe, Carayon, lieutenant d’artillerie, Nagel, sous-lieutenant d’infanterie, et dix soldats. Bientôt après, je levai l’ancre et fis voile pour l’île Sainte-Marie, où nous devions faire notre première station. Le 12, à midi, je mouillai sur la rade du port Louis.

Pendant la traversée, j’ai constamment eu des vents de l’E-S-E au S-S-E, faible brise et beau temps ; les courants me portèrent 70 milles dans le N-N-O. La route à tenir pour arriver au mouillage du port Louis est très bien indiquée par d’Après, et l’on peut exécuter avec la plus grande confiance ce qu’il prescrit à cet égard : rien n’est d’ailleurs plus facile.

À peine l’ancre fut-elle tombée, que la reine Siba, à laquelle j’avais fait une visite à mon dernier voyage, me fit présent d’un bœuf pour l’équipage : cette politesse me mit dans la nécessité de lui donner de l’arrack qu’elle aime passionnément. Elle était venue à bord en grande cérémonie ; et à son départ, je la fis saluer de deux coups de canon. Cet honneur flatta beaucoup son amour-propre. Aussitôt après, il s’établit un commerce d’échange entre les naturels et nous. Ils nous apportaient des poules, des fruits, des coquillages et des étoffes ; et nous leur donnions en retour des morceaux de vieille ferraille, des bouteilles, de la toile bleue et du tabac en poudre. Quant à l’arrack, qu’ils auraient préféré à tout le reste, je ne voulus point en faire un objet d’échange, parce qu’outre qu’il n’était point dans mes intentions de favoriser leur penchant naturel à l’ivrognerie, je désirais aussi que cette espèce de commerce ne leur procurât que des objets d’une utilité réelle.

L’île de Sainte-Marie, terminée au sud par des brisants qui s’avancent à plus d’une demi-lieue au large et bordent toute la côte de l’est, est baignée à l’ouest par une mer ordinairement tranquille et dont les légères ondulations viennent presque partout expirer sans efforts sur le rivage. La disposition variée de ses coteaux verdâtres, les arbres qui les couronnent en plusieurs endroits, et l’heureuse exposition de quelques villages, forment de loin un ensemble agréable ; mais cette impression favorable s’évanouit bientôt après avoir touché le sol de cette île. On n’y voit généralement que des terres sablonneuses, pierreuses et impropres à de grandes cultures, ainsi que beaucoup de marais fangeux. Les collines du sud ne sont couvertes que de ravenals ¹ et de quelques autres arbustes grêles et clairsemés. Les marais nourrissent des lianes, des bambous, des cannes et du riz : sur leurs bords croissent des bananiers, des citronniers et des raphias ; sur le rivage on remarque quelques cocotiers et des vaquois.

La partie sud, composée de collines découvertes et de marais peu étendus, retient peu les émanations du sol et doit être, à mon avis, moins malsaine que celle du nord, qui, couverte de débris de végétaux en putréfaction, exhale sans cesse des gaz délétères qui vicient considérablement l’air qui l’environne.

On entre dans le port par une passe assez étroite où l’on trouve cinq à six brasses d’eau. Ce port, quoique paraissant d’abord très vaste, n’a cependant qu’un barachois dans lequel deux frégates seulement pourraient tenir à quatre amarres. Le reste est tellement encombré de sables et de coraux que les embarcations même ne peuvent y naviguer qu’à la pleine mer, encore est-on obligé souvent de ne se servir que de pirogues du pays.

Sur un rocher qui forme l’un des côtés de la passe et défend le port, il se trouve un endroit propre à faire un chantier pour de petits bâtiments, et la mer est si profonde là même où elle baigne son rivage intérieur, qu’il serait facile d’y établir un carénage. Cet îlot offre encore les ruines de notre dernier établissement. Elles sont aujourd’hui tellement cachées sous diverses espèces de plantes sarmenteuses, qu’on a peine à les découvrir. En pénétrant au milieu de ces décombres, il me semblait entendre les derniers soupirs de ces malheureux, dignes d’un meilleur sort, qui furent tous massacrés pour n’avoir voulu écouter qu’un pénible devoir, et s’être décidés à ne pas abandonner à la fureur des Madécasses leur indigne commandant, dont les vexations multipliées avaient enfin causé la révolte de ces insulaires. Ce lieu, appelé île aux Cayes, sert maintenant de résidence à un chef chargé de la garde de notre pavillon. Il se nomme Diamandibi, et fut, dit-on, un de ceux qui égorgèrent les Français.

Sur la montagne la plus voisine, à l’est du port on aperçoit les restes de l’ancien monument de prise de possession. C’est une pyramide quadrangulaire tronquée, dont la base inférieure peut avoir douze pieds carrés, et les arêtes quinze d’élévation. Sur le côté qui fait face à la rade, sont gravées les armes du Roi et celles de la compagnie. On a pratiqué dans chacune des autres faces une embrasure de deux pieds carrés et des meurtrières à hauteur d’homme. De l’intérieur s’élève maintenant un arbre dont le feuillage domine le monument et se voit de fort loin. Les parois de cet édifice sont tapissées de lianes dont la fraîcheur et l’éclat contrastent singulièrement avec la couleur rembrunie de la muraille.

La pyramide du port Louis dans l’île Sainte-Marie.
Baie du Port Louis, sur l’île Sainte-Marie à Madagascar, vue du vieux monument de la prise de possession de l’île par la France. Gravure sur acier aquarellée à la main, réalisée par Couché et Fortier d’après le dessin de Bullura, vers 1832‑35.

On trouve de l’argile commune en plusieurs endroits de l’île. Cette terre, d’un rouge de brique à veines bleues et vertes, contient peut-être de l’oxyde de fer auquel on peut supposer qu’elle doit sa couleur. Elle est tachante, ductile, happant à la langue et très onctueuse. Elle se trouve par couches puissantes à moins d’un pied de la surface, et il me semble qu’on en pourrait faire des briques et des vases. Quelques sources qui jaillissent de cette terre argileuse offrent une eau insipide et blanchâtre, que je croirais malsaine si l’on n’avait pas la précaution de la purifier préalablement par l’ébullition ; car les parties hétérogènes dont elle est chargée la putréfient promptement et la rendent bientôt insupportable au goût et à l’odorat. Au reste, on n’est pas obligé de s’en servir : Sainte-Marie contient des sources et de petites rivières qui fournissent de bonne eau. Dans tous les cas, on y trouve tout ce qui est nécessaire à la composition des filtres.

L’intérieur contient aussi des fours à cristaux dont le gisement n’est encore connu que des seuls insulaires qui se sont constamment refusés à me l’indiquer, je ne sais pour quelle raison. Ce cristal, à en juger par les échantillons, se trouve en morceaux arrondis, sa surface extérieure est rude ; il est d’un blanc grisâtre, diaphane, dur et médiocrement pesant.

Le canal qui sépare Sainte-Marie de Madagascar a une largeur inégale de deux à cinq lieues. On y trouve presque partout un excellent mouillage, une mer peu houleuse et un fond de sable vaseux très régulier. Pendant six mois de l’année (de mars en septembre), il est très fréquenté par les baleines.

Cette île, à ce que prétendent les naturels, a été jadis dépeuplée par les guerres continuelles que se faisaient les princes de Madagascar, qui venaient souvent alors ravager Sainte-Marie. Aujourd’hui on y compte à peine mille âmes partagées en plusieurs villages soumis à des chefs héréditaires. Ces chefs ou rois, assistés d’un conseil composé des plus anciens de chaque case, exercent la justice. Autrement, rien ne les distingue des autres, et ils n’ont, par eux seuls, aucun droit sur leurs sujets qui peuvent les quitter quand bon leur semble pour aller se ranger sous la bannière d’un autre chef.

Cette désertion paraît tellement naturelle à ces hommes encore si peu civilisés, qu’ils témoignent toujours une extrême surprise quand on leur dit que nos lois punissent rigoureusement ceux qui se rendent coupables d’un pareil délit. Ce peuple est navigateur, et se livre avec ardeur à la pêche de la baleine, non pour en extraire l’huile, mais pour en boucaner la chair qu’ils vendent ensuite à la côte de Madagascar où l’on en est très friand. Ils prennent aussi des poissons dans les rochers environnants, avec une espèce de fouine. Quant à la terre, ingrate d’ailleurs, ils la cultivent peu, parce que les rats qui fourmillent détruisent très souvent leurs plantations. Il n’y a point à Sainte-Marie d’animaux dangereux.

Poissons de l’île Sainte-Marie, Madagascar
Poissons tropicaux de l’île Sainte-Marie, Madagascar.

La nature n’est pas riche dans cette île. L’ornithologie m’y semble cependant assez variée. Pour la conchyliologie, elle n’offre aux amateurs que des porcelaines, des casques et des harpes fort belles.

L’air qu’on respire à Sainte-Marie, quoique vicié par les émanations insalubres, me semble cependant devoir être moins malsain que celui de la grande terre, parce que cette île est bien plus exposée aux brises du large qui doivent purifier un peu son atmosphère, et qu’il y pleut moins souvent. Ses habitants étant, au physique et au moral, les mêmes que leurs voisins de Madagascar ; leurs coutumes, leurs mœurs et leur religion étant également semblables, je donnerai plus loin tous ces détails. Je me bornerai seulement à dire ici que des établissements pour la pêche de la baleine prospéreraient certainement très bien à Sainte-Marie. »

Tiré pour les éditions du Pichtogom, L’île de Sainte-Marie, juin 1819 de Théophile Frappaz est sorti des presses au temps de la galette des rois, le 6 janvier 2015.

Document original : Journal des voyages, découvertes et navigations modernes

Le petit poster

Carangue à grosse tête
Caranx Ignobilis, dessin de J.-Cl. Rémy (zoom)

Citation Rap du jour

« Zahia est en cloque : c'est une intox… ou c'est une nympho ? »

Seth Gueko, rappeur français